
Cette pratique existe depuis des milliers d’années en Chine. A l’origine pas de ventouses mais des morceaux de bambou ou des cornes de vache bouillies dans de l’eau. On y allumait un feu pour expulser l’air et aspirer la peau. Cette méthode était utilisé à l’origine dans le traitement des furoncles et pour expulser des exsudats comme le pue par exemple.
Ce n’est que plus tard, que les thérapeutes de l’époque remarquent l’utilité de ces ventouses pour traiter d’autres maladies. A l’époque, les peuples d’Asie de l’Est pensaient que les ventouses faisaient circuler le Qi – ou l’énergie vitale – dans tout le corps.
De nos jours, les ventouses utilisées sont principalement en plastique ou en verre.
Elles peuvent être pratiquées par différent types de professionnels :
C’est une médecine traditionnelle reconnue par l’OMS .
Les ventouses sont utilisées selon deux méthodes : humide et sèche.
Dans la méthode de ventouses sèches, une ventouse est placée directement sur la peau, sans aucune incision ni substance appliquée sur la zone concernée. La succion est généralement créée en chauffant l’intérieur de la coupe avec une flamme, puis en plaçant rapidement la coupe sur la peau.
À mesure que l’air à l’intérieur de la coupe refroidit, il crée un vide qui tire la peau vers le haut dans la coupe. Cette méthode peut également être réalisée en utilisant des ventouses à pompe, où l’on crée manuellement la succion en pompant l’air hors de la coupe
La méthode de ventouses humides suit le même principe que les ventouses sèches, avec une étape supplémentaire. Avant de placer la ventouse sur la peau, une petite incision est pratiquée sur la zone de traitement.
Cette incision permet au sang de s’échapper lorsque la succion est appliquée, ce qui est censé aider à éliminer les toxines et les impuretés du corps. Après la pose de la ventouse, le praticien retire la coupe et nettoie la zone pour éviter toute infection.